Je suis revenue à la case "Avant fêtes", de façon assez surprenante car la semaine s'est déroulée de façon très difficile au niveau du moral, et que certains soirs j'avais seulement envie de me "remplir de bonnes choses" pour me consoler, à savoir de restes de chocolats de Noël ou autres friandises. Ou de n'importe quoi, en fait.
Cela m'a rappelé les années pendant lesquelles j'ai pris autant de poids. Bien sûr, le dérèglement hormonal ne jouait pas en ma faveur, mais je mangeait aussi énormément chacune de mes émotions !
Les phases de prise de poids ont toujours correspondu à des moments de stress intense, ou de périodes pendant lesquelles je n'avais pas le moral : ma préparation au concours, le concours, une année de formation remarquablement éprouvante, les années où j'étais sous traitement hormonal avec examens tous les trois jours, ...
Et je réussissais à perdre du poids aux "bons moments" : l'année précédent mon mariage, quand j'ai repris l'équitation, ...
C'est là que je dis merci à ma fille, car depuis qu'elle est là, il n'y a (presque) plus aucun accroc dans ma vie (à part mon poids justement, haha !). Avec l'amour de mon mari, de ma famille, les amitiés, les loisirs que j'aime, il ne me manquait que l'arrivée de ma petite crevette pour que quelque chose se répare en moi. Et c'est fait.
Bon, du coup, j'aurais pu essayer de perdre du poids depuis un petit moment déjà, mais je ne regrette rien, les circonstances étaient bonnes précisément à ce moment là, et c'est parfait comme cela.
Je me sens bien dans ma tête, et je pense que c'est ce qui fait que je me sente aussi bien dans mon corps à présent, et que mon corps m'aide au lieu d'être un objet encombrant et capricieux comme c'était le cas jusqu'à présent.
Je continue donc, plus motivée que jamais, vers de nouvelles aventures !
(ou pas d'aventures, mais ça fait classe de finir comme ça)
J'aime bcp ton article! très beau! :-)
RépondreSupprimertu me fais pleurer ma grande fille!
RépondreSupprimertu me fais pleurer ma grande fille!
RépondreSupprimer